Le gouvernement et les centrales syndicales se sont encore rencontrés cet après-midi du mardi 27 octobre 2015 pour poursuivre les négociations en vue de trouver une solution rapide au mouvement de grève déclenché par le front. Au cours de cette rencontre, la 2e depuis la reprise des classes, un point financier du coût des statuts particuliers a été fait par les cadres du ministère des finances et de l'économie. Il ressort de cette estimation qu’environ 152 milliards de francs Cfa doivent être déboursés par l'État pour donner satisfaction totale aux enseignants. Et puisque le budget de l'État exercice 2016 a été déjà bouclé et aussi que les ressources prévisionnelles ne pouvaient pas permettre de payer les 3 ordres de l'enseignement, des propositions ont été faites par le gouvernement. En effet, pour éviter que le ratio masse salariale ne dépasse les 62%, il est proposé d'échelonné le bénéfice des avantages liés aux statuts particuliers. Les financiers ont pris la parole pour expliquer qu’il ne pouvait qu'avoir un début d'application ce qui équivaut à environ 19 milliards 600millions. Les autres avantages viendront au fil du temps. Les centrales ont salué cet effort car ils estiment que c'est un début d'application. A l'exception de la Cgtb les autres centrales ont approuvé la proposition. Ensuite, elles ont pris l'engagement de rendre Compte à leur base pour que l'école reprenne vie dès le retour du chef de l'État qui signera le décret d'application des statuts particuliers des corps des enseignants. C’est l'occasion pour les parents d'élèves de rendre hommage au gouvernement qui a essayer de dégager cette masse pour un début de soulagement de tous les acteurs de l'école. C'est également un début d'obtention des 1,25 par les enseignants dont le niveau de vie sera davantage amélioré. Les centrales syndicales notamment la Cstb, la Csub, la Cosi Bénin, l'Unstb ont salué unanimement les démarches menées par le ministre d'État Alassane SOUMANOU pour aboutir à cette proposition. Dans les tous prochains jours, le décret sera signé par le chef de l'État au grand bonheur des apprenants, enseignants et parents d'élèves.
Trouvez ci-joint les arrêtés de nominations des directeurs, censeurs et surveillants généraux.